Prévenir la rémission des tumeurs par ces moyens naturels

Objectif : élaborer une stratégie intégrative pour la prise en charge post cancer et la prévention contre la rémission.

Sommaire :

1- La prise en charge post cancer, c’est quoi :

La prise en charge post cancer est une stratégie.  Qui vise globalement à : 

Éviter le risque de rechute ou de second cancer ou rémission. Elle consiste à une prise en charge psychologique, la mise en place d’un plan d’activité physique. En plus la surveillance des facteurs de risque comme le tabagisme, l’exposition à des toxines cancérigène.
La surveillance médicale du patient par un professionnel de santé et l’accès aux soins de support (selon ses besoins) doivent être précisés dans le cadre d’une stratégie intégrative et personnalisé qui tient compte de tous les facteurs qui peuvent intervenir comme l’historique du patient et la situation financière du patient ect.

2- L’importance de renforcement du système immunitaire :

Le système immunitaire joue un rôle crucial dans la destruction des cellules cancéreuses. Par exemple les lymphocytes T et cellules Nk Natural killers des composantes du système immunitaire adaptatif.

Au cours des premiers stades de l’initiation tumorale, lorsque les antigènes immunogènes sont produits, les cellules T naïves seront activées et ils migrent vers l’espace interstitiel entourant les cellules tumorales. Ensuite ils exercent une réponse immunitaire effectrice protectrice, éliminant les cellules cancéreuses immunogènes.

La même chose pour les cellules natural killers (NK) qui participant à l’immuno surveillance, en effet les cellules Nk induisent la mort programmée des cellules cancéreuse par apoptose en détectant les cellules cancéreuse qui ne présentent pas les récepteurs de CMH1 (major histocompatibility class I (MHC-I), (ce sont des récepteurs caractéristiques des cellules saines).[2] , [3]  la déficience du système immunitaire est associée  à une élévation dans le risque de développement de cancer et dans le risque de rémission des tumeurs après le traitement conventionnel [4].

Vous voyez l’importance de système immunitaire dans la protection contre le cancer !

Il existe plusieurs stratégies pour renforcer votre système immunitaire.

L’immunité est affectée par plusieurs facteurs : la carence protéique peut affecter négativement le système immunitaire puisque 70 pourcent de notre système immunitaire est formé à partir des protéines (les anticorps sont des glycoprotéines) et l’immunité à médiation cellulaire est affecté par la carence sévère en certaines vitamines A, D et E, et sels minéraux Zn, Fe et Se. 

Il faut noter que Le tissu lymphoïde au niveau de la muqueuse intestinale est important pour le bon fonctionnement du système immunitaire, Certaines bactéries probiotiques du microbiote intestinal améliorent la fonction immunitaire en activant les lymphocytes TH17.

2-1. La carence en protéines :

Un apport journalier insuffisant (carence sévère)   en protéines conduit à L’atrophie lymphoïde. La taille et le poids du thymus sont réduits. Histologiquement, la différenciation de la corticomédullaire est perturbé ; il y a moins de cellules lymphoïdes, il y a aussi une perte de cellules lymphoïdes autour de petits vaisseaux sanguins dans la rate et dans les ganglions lymphatiques, les zones paracorticales dépendant du thymus montrent une déplétion des lymphocytes [5].

L’Apport journalier recommandé en protéines est de 1,5 g/kg/j. Pour un adulte en bonne santé.

Sources de protéines : viande de mouton, volailles et poisson issue d’élevage naturel, légumineuses et noix.

2-2. Importance des vitamines et sels minéraux : le zinc, le sélénium et les vitamine C, E, D :

  • Le zinc : le zinc est un oligoélément important pour le bon fonctionnement du système immunitaire. La carence en Zn chez les animaux est associée à une déficience immunitaire, elle entraine une diminution considérable de nombre de précurseurs de cellules lymphoïdes dans la moelle osseuse   et une diminution de l’activité des cellules tueuses naturelles NK. l’acrodermatite entéropathique, qui se caractérise par une absorption intestinale réduite de Zn, conduit à une atrophie au niveau du thymus et une diminution du nombre de lymphocytes T CD4. La Carence modérée ou légère en Zn < 3,5 mg / j ; chez l’homme entraîne une diminution de l’activité de la thymuline, une diminution de l’activité des cellules tueuses naturelles (NK) et une diminution de la prolifération lymphocytaire [6].   

Apport journalier recommandé en zinc :

  • L’homme adulte : les apports varient entre 14 mg/jour. 
  • La femme adulte : les apports varient entre 12 mg/jour.

Sources de zinc : les légumes, les graines de citrouille, la viande rouge, les œufs, le chocolat noir, les noisettes et les amandes.

Les aliments riches en zinc : (autres sources)

Le rôle de la déficience en zinc sur le système immunitaire inné [6].

  • La vitamine E :

La vitamine E est le principal antioxydant liposoluble dans le corps, elle est nécessaire pour la protection de lipides membranaires contre la peroxydation. Puisque les radicaux libres et la peroxydation lipidique est immunosuppressive, la vitamine E renforce le système immunitaire et protège contre le stress oxydant. 

Une carence en vitamine E chez les rats de laboratoires entraine une diminution considérable des lymphocytes et une diminution de l’activité des cellules tueuses naturelles et une réduction dans la production des  anticorps spécifiques [7]

Apport journalier recommandé en vitamine E : 12 milligrammes par jour.

Aliments riches en vitamine E : Huile de germe de blé, Amandes non blanchies, Graines de tournesol, Noisettes, Arachides, Sardines, Avocat.

  • La vitamine C : 

La vitamine C est une vitamine hydrosoluble.  La vitamine C est nécessaire à la synthèse et la réparation  des vaisseaux sanguins et des muscles. Elle favorise l’absorption du fer présent dans les aliments. Elle intervient dans plusieurs mécanismes hormonaux. Elle joue également un rôle dans l’élimination des substances toxiques. Enfin, elle a des propriétés anti-oxydantes et anticancéreuse par l’induction de la réaction de fenton dans les cellules cancéreuse, c’est-à-dire qu’elle limite les effets néfastes des radicaux libres. Une déficience en vitamine C peut diminuer la résistance aux infections. La carence grave se traduit par une maladie appelée le scorbut : fatigue extrême, douleurs, altération des gencives 

Il a été démontré dans des études scientifiques que la vitamine C active les gènes responsables de la différenciation et la prolifération des lymphocytes B et T, Une carence en vitamine C entraîne une immunité altérée et une hypersensibilité aux infections., les infections ont un impact sur les niveaux de vitamine C, car l’inflammation épuise les réserves de vitamine c.  La vitamine C améliore le fonctionnement de la barrière épithéliale contre les agents pathogènes. Elle s’accumule dans les cellules phagocytaires, telles que les neutrophiles, et améliore le chimiotactisme, la phagocytose, et la génération d’espèces réactives de l’oxygène nécessaires pour la destruction microbienne. Elle est également nécessaire pour l’apoptose et l’élimination des neutrophiles dysfonctionnels par les macrophages au niveau des sites d’infection [8]. 

Les meilleures sources de vitamines C : le cassis, le kiwi, le persil, les baies d’acérola, fraise, agrumes, poivrons, choux, épinard, sont particulièrement riches en vitamine C.

Les aliments riches en vitamine C : (autres sources)

L’apport journalier recommandé est  100 mg.

(En période d’infection les besoins sont plus importants de 500 mg  à 2 g par jour sous forme d’acide ascorbique)  l’acérola est une plante naturellement riche en vitamine C : elle contient 100 mg / 100 g de poudre séché.

  • Le sélénium : 

Le sélénium est un minéral important pour le bon fonctionnement du système immunitaire.  Il est impliqué dans la régénération de l’antioxydant le plus puissant produit dans le Corps. : le glutathion peroxydase.  Il permet de protéger les neutrophiles des espèces réactifs de l’oxygène. Qui sont produits pour neutraliser les agents pathogènes [9].

Les suppléments de sélénium peuvent aider à renforcer le système immunitaire des personnes atteintes de grippe, de tuberculose et d’hépatite C.

Selon des recherches récentes, le sélénium est nécessaire au bon fonctionnement du système immunitaire, il possède une action antivirale qui permet de lutter contre le développement des virus, notamment le VIH. Chez les patients qui sont infecté par le VIH, il a été démontré qu’il permet de ralentir la progression de la maladie de SIDA [10].

l’Apport journalier recommandé est de 50 microgrammes par jour.

Forme assimilable : sélénométhionine.

  • La vitamine D :

La vitamine D est une vitamine liposoluble connue qui existe sous deux formes, D2 (ergocalciférol) ; ou D3 (cholécalciférol), elle  intervient dans l’absorption du calcium, du magnésium et du phosphore. Elle joue un rôle essentiel dans la minéralisation des os. Pour être utilisable par l’organisme la vitamine D a besoin de l’action des rayons ultraviolets du soleil. Elle est en effet modifiée au niveau de la peau par les UV. Un minimum d’exposition au soleil est ainsi nécessaire pour sa synthèse.

Chez l’enfant, la carence en vitamine D entraîne le rachitisme. Cette atteinte apparaît lorsqu’il n’est pas assez exposé aux rayons du soleil et que ses apports en vitamine D sont insuffisants. C’est pourquoi il est nécessaire de fournir de la vitamine D en supplément aux enfants dans les pays faiblement ensoleillés en hiver, soit sous forme de médicament, soit par l’enrichissement du lait par exemple. En France, les enfants reçoivent des suppléments en vitamine A, D, E  et C. Les enfants qui ont la peau pigmentée ont des besoins encore plus importants en vitamine D.

Les aliments les plus riches en vitamine D sont les œufs, le beurre et le foie, le poissons gras et surtout les huiles extraites du foie de certains poissons (morue).

Effet direct sur le système immunitaire : 

La vitamine D a de nombreux effets sur les cellules du système immunitaire. Elle inhibe la prolifération des lymphocytes B et la réponse humorale TH1 et elle active la réponse immunitaire adaptative à médiation cellulaire par l’activation des lymphocytes TH2  et elle inhibe la maturation des lymphocytes T du phénotype inflammatoire Th17 et facilite l’activation des lymphocytes T régulateurs. Ces effets entraînent une diminution de la production de cytokines inflammatoires (IL-17, IL-21) avec une production accrue de cytokines anti-inflammatoires telles que l’IL-10.(les patients qui souffrent d’une complication inflammatoire due à l’infection par Covid-19 souffrent d’une carence en vitamine D)  [11]

Les apports journaliers recommandés (AJR) en vitamine D pour les adultes, sont de 5 µg.

Les recommandations en UI (unité internationale)  varie d’un pays à un autre. En 2007, la Société canadienne du cancer conseillait de prendre un supplément de 1 000 UI de vitamine D par jour.

La meilleure forme la plus assimilable en vitamine D : Sous le nom de cholécalciférol ou vitamine D3, cette vitamine est disponible  en comprimé ou sous forme liquide.

3- L’importance des cures détox dans la phase post cancer :

Les traitements hospitaliers, et surtout la chimio radiothérapies, sont particulièrement agressifs et ils peuvent engendrer des complications sévères telles que  l’hyper toxémie du sang. Une déficience immunitaire et un épuisement  des  organes émonctoires (foie et rein). 

Dans la phase post cancer. Les cellules cancéreuses détruites par le système immunitaire ou par la chimio thérapie et la radiothérapie libèrent des sous métabolites toxiques : débris cellulaires, radicaux libres, ADN et protéines endommagées. Une nouvelle étude publiée dans le journal de Annals of Oncology  montre que la chromatine  cellulaire libérée (cfCh) peut elle-même provoquer une inflammation et des dommages à l’ADN  [12].

Ces métabolites se retrouvent dans le sang et ils sont éliminés  par voie hépatique et rénale. D’où l’importance de la détoxification. Par le drainage hépatique et rénale. 

Le drainage hépatique : se fait  par des  infusions de plantes hépatoprotectrices  comme le pissenlit et le chardon marie

le drainage des reins :  se fait par les plantes diurétiques  comme le gingembre et le citron.

4- Adopter le jeune intermittent dans la phase post cancer :

Le fasting est la méthode de jeûne intermittent la plus connue et répandue. Cette méthode consiste à alterner une période de prise alimentaire de 8 heures avec une période de jeûne de 16 heures. Ici  le dernier repas de la journée se consomme donc avant 20 h et le premier repas de la journée se consomme le  lendemain à midi. 

Parfois la période de prise alimentaire est de 4 heures et  la période de repos dure 20 heures :

Pendant la phase de repos, il  est indispensable de boire suffisamment d’eau.

Le jeune permet le renforcement du système immunitaire par l’activation de recyclage des cellules immunitaires en activant  les cellules souches hématopoïétiques.  Le jeune aide l’organisme à se désintoxiquer  en  activant  le système NRF2 et le facteur FOXo3 (activation des gènes de détoxification cellulaire, catalase, superoxyde dismutase, glutathion peroxydase). Ce qui va augmenter la synthèse de GSH. Le gluthation (l’agent antioxydant le plus puissant dans le corps) [13].

Pendant le jeune Les cellules normales inhibent les gènes associés à la prolifération et à la biogenèse et l’assemblage des ribosomes, ce qui oblige les cellules à entrer dans un mode d’autorégulation. Ce processus  les protège des dommages causés par la chimiothérapie, la radiothérapie et d’autres agents toxiques. Ce qui est bénéfique dans la phase post cancer [14].

Les bienfaits du jeune : 

  • La régénération des muscles et des articulations.
  • La synthèse des hormones de croissance GH.
  • La détoxification des métaux lourds et des toxines endogènes.
  •  Le renforcement de système immunitaire.  
  • La régulation des paramètres de la glycémie et l’hémoglobine glycquée. 
  • La diminution de l’inflammation et de stress oxydant. 

Quelques conseils après le jeune : 

  • Évitez la restriction calorique trop importante.
  • Adopter des repas équilibrés (régime méditerranéen ou paléolithique par exemple). 
  • Il faut satisfaire les besoins  en vitamines de groupe B et C et en protéines.
  • Adopter le sel marin biologique au lieu de sel de table raffiné.

5- Les probiotiques et les prébiotiques :

Les bactéries intestinales sont toujours en interaction avec le  système immunitaire dans les intestins. Cette interaction est très importante pour le développement du système immunitaire. Les probiotiques (aliments fermentés par la fermentation lactique qui contiennent des bactéries bénéfiques pour le système immunitaire) sont efficaces dans la réponse immunitaire adaptative  et renforcent le système immunitaire et le système gastro-intestinal.

Plusieurs études montrent que la consommation  des probiotiques   comme ( le MISO, le vinaigre de camboucha, le saurkraut)  protège contre les maladies inflammatoires (maladies inflammatoires de l’intestin) et permettent la  réduction du taux de cholestérol sanguin et la prévention contre le cancer  [15]. 

En effet, selon une étude publiée dans le journal de J Natl Cancer Inst. Les auteurs ont montré que l’alimentation enrichie en Lactobacillus réduit le risque  de cancer du côlon (40 % vs 77 % chez les témoins). Les probiotiques ont attiré beaucoup d’attention en raison de leur capacité à moduler la prolifération et l’apoptose des cellules cancéreuses ce qui est bénéfique dans la phase post cancer [16].

6- L’exercice physique :

L’exercice physique modéré est très important pour  le renforcement de système immunitaire et la prévention de la chute immunitaire surtout dans la phase post cancer.  En effet l’exercice physique stimule la circulation lymphatique ce qui va faciliter la migration des cellules immunitaires comme les lymphocytes. Vers les foyers ou se trouvent  les cellules tumorales. 

Les bienfaits de l’exercice physique modéré  sont multiples : il permet de réduire le taux des hormones de stress (cortisol) et il provoque une augmentation dans la synthèse des globules blancs. Par contre l’exercice physique intense provoque  une altération du fonctionnement du système immunitaire [17].

Il faut que la politique nationale se penche vers la promotion du sport et l’accessibilité  du sport plutôt chez les personnes immunodéprimées et les patients cancéreux  qui vont bénéficier de l’exercice physique.

7- L’élimination  ou la réduction de l’exposition aux substances cancérogènes :

Il faut plus que jamais éviter les produits cancérogènes de groupe 1 et 2 classés selon l’organisation mondiale de la santé : 

  • Le groupe 1 comporte des Agents cancérogènes pour l’homme (parfois appelés cancérogènes certains).

Exemples d’agents chimiques :  Amiante , Amino-4 biphényle (Amino-4-diphényle) , Arsenic et ses composés 

Arséniure de gallium, Azathioprine , Benzène, Benzidine, Benzo[a]pyrène, métaux lourds  (cadmium, plotonium, arsenic) et tabac.

  • Le groupe 2 : comporte des Agents probablement cancérogènes pour l’homme :

Exemples d’agents chimiques de groupe 2 :  

Acides aristolochiques (mélanges naturels), Glyphosate, Moutarde azotée, Acrylamide Adriamycine (Doxorubicine), Azacitidine , Bis-chloroéthylnitrosourée (BCNU, carmustine (en)) Bromure de vinyle (en), Chlorure de diméthylcarbamoyle, Chlorozotocine (en), Cisplatine.

Sources de d’exposition : alimentation, industrie chimique de plastique, industrie de fabrication des produits carbonées, raffinage du pétrole, viande transformé. Laboratoires de recherches, etc.

8- La prise en charge psychologique dans la phase post cancer  :

Le cancer  est une maladie très agressive et elle affecte surtout  le côté émotionnel des patients et elle peut engendrer des symptômes anxio-dépressifs  et de  la nervosité. L’annonce d’un cancer est perçue par le patient et son entourage comme un choc traumatique.  Pour beaucoup de gens dans notre société le mot cancer est associé dans notre inconscient à la mort, la maladie, la souffrance, la mutilation, l’isolement, l’incurabilité. Ce qui justifie la prise en charge psychologique qui est devenue une nécessité pendant toute la phase du cancer de l’annonce du diagnostic, durant le traitement et durant la phase post cancer.

Sur le plan biologique les symptômes d’anxiété  provoquent une élévation dans le niveau des hormones de stress comme le cortisol ce qui va affecter négativement le système immunitaire qui est le modérateur de la surveillance contre la rémission des tumeurs.

La prise en charge psychologique doit comporter :

  • Une réassurance et une  écoute du malade. 
  • L’adoption d’une pensée  positive et Avouer au malade que  tout va se passer bien et qu’il va guérir.
  • Apporter un soutien psychologique  familial et social. 
  • Une réinsertion socioéconomique et communautaire. 
  • La mise en place des thérapies de groupe de soutien. 
  • Quelques thérapies comme la psychanalyse et la sophrologie sont efficaces pour diminuer les traits dépressifs.
  • Adopter la méditation car des recherches récentes ont démontré que la méditation régulière peut aider à atténuer la douleur chronique, l’anxiété et les troubles du sommeil. Elle peut aussi aider à réduire la pression artérielle et à améliorer l’humeur des personnes atteintes du cancer [18].

Points forts à retenir :

  • Le cancer est une pathologie complexe et multifactorielle qui peut avoir en cause : l’alimentation déséquilibrée, la sédentarité, le tabagisme, l’atteinte par des maladies chroniques comme le syndrome métabolique et l’obésité.
  • La prise en charge post cancer inclue  une prise en charge psychologique, la mise en place d’un plan d’activité physique. En plus  la surveillance des facteurs de risque comme le tabagisme, l’exposition à des toxines cancérigène. 
  • Le renforcement du système immunitaire est indispensable pendant la phase post cancer, le bon fonctionnement du système est en relation étroite avec les apports quotidienne en  protéines, certaines vitamines : vitamine C, vitamine E, vitamine D et certains minéraux, zinc, sélénium. 
  • Le jeune renforce le système immunitaire et favorise la régénération cellulaire durant la phase post cancer. 
  • L’exercice physique renforce le système immunitaire et prévient la rémission des tumeurs dans la phase post cancer.

Références:

[1] Calder, P. C., & Kew, S. (2002). The immune system: a target for functional foods? British Journal of Nutrition, 88(S2), S165. doi:10.1079/bjn2002682 .
[2] Ecognition of tumors by the innate immune system and natural killer cells. Marcus A, Gowen BG, Thompson TW, Iannello A, Ardolino M, Deng W, Wang L, Shifrin N, Raulet DH Adv Immunol. 2014; 122():91-128.
[3] Localization and density of immune cells in the invasive margin of human colorectal cancer liver metastases are prognostic for response to chemotherapy. Halama N, Michel S, Kloor M, Zoernig I, Benner A, Spille A, Pommerencke T, von Knebel DM, Folprecht G, Luber B, Feyen N, Martens UM, Beckhove P, Gnjatic S, Schirmacher P, Herpel E, Weitz J, Grabe N, Jaeger D
Cancer Res. 2011 Sep 1; 71(17):5670-7.
[4] Occurrence of malignancy in immunodeficiency diseases. A literature review. Gatti RA, Good RA Cancer. 1971 Jul; 28(1):89-98.
[5] R K Chandra 1 Nutrition and the immune system: an introduction doi: 10.1093/ajcn/66.2.460S. 1997 Aug;66(2):460S-463S. Am J Clin Nutr.
[6] Review Zinc and its role in immunity and inflammation panelPaolaBonaventuraaGiuliaBenedettiaFrancisAlbarèdebPierreMiosseca Autoimmunity Reviews Volume 14, Issue 4, April 2015, Pages 277-285.
[7] Bendich A (1993) Vitamin E and human immune functions. In Nutrition and Immunology, pp. 217–228 [DM Klurfeld, editor]. New York/London: Plenum Press.
[8] Anitra C Carr 1, Silvia Maggini 2 Vitamin C and Immune Function . Nutrients 2017 Nov 3;9(11):1211. doi: 10.3390/nu9111211.
[9] John R Arthur 1, Roderick C McKenzie, Geoffrey J Beckett Selenium in the immune system J Nutr . 2003 May;133(5 Suppl 1):1457S-9S. doi: 10.1093/jn/133.5.1457S.
[10] Cosby A Stone, Kosuke Kawai, Roland Kupka, and Wafaie W. Fawzi The Role of Selenium in HIV Infection Cosby A Stone, Kosuke Kawai, Roland Kupka, Wafaie W Fawzi Harvard School of Public Health Nutr Rev. Author manuscript; available in PMC 2011 Nov 1. Published in final edited form as: Nutr Rev. 2010 Nov; 68(11): 671–681.
[11] Vitamin D and the Immune System J Investig Med. Author manuscript; available in PMC 2012 Aug 1.
Published in final edited form as: J Investig Med. 2011 Aug; 59(6): 881–886. doi: 10.231/JIM.0b013e31821b8755.
[12] Mittra I. Pal K. Pancholi N. et al. Prevention of chemotherapy toxicity by agents that neutralize or degrade cell-free chromatin. Ann Oncol. 2017; 28: 2119-2127.
[13] Alessio Nencioni,1,2 Irene Caffa,1 Salvatore Cortellino,3 and Valter D. Longo3,4,* Fasting and cancer: molecular mechanisms and clinical application Nat Rev Cancer. 2018 Nov; 18(11): 707–719. doi: 10.1038/s41568-018-0061-0 Nat Rev Cancer. Author manuscript; available in PMC 2019 Dec 31. Published in final edited form as:
[14] Raffaghello L, Lee C, Safdie FM, Wei M, Madia F, Bianchi G, Longo VD Starvation-dependent differential stress resistance protects normal but not cancer cells against high-dose chemotherapy. Proc Natl Acad Sci U S A. 2008 Jun 17; 105(24):8215-20. [PubMed] [Ref list].
[15] Khan RU, Rahman ZU, Javed I, Muhammad F (2012) Effect of vitamins, probiotics and protein on semen traits in post-molt male broiler breeders. Anim Reprod Sci 135: 85-90.
[16] Effect of Lactobacillus acidophilus dietary supplements on 1,2-dimethylhydrazine dihydrochloride-induced intestinal cancer in rats. Goldin BR, Gorbach SL J Natl Cancer Inst. 1980 Feb; 64(2):263-5.
[17] Review Exercise and the immune system P Gunnar Brolinson 1, Dan Elliott Affiliations expand Clin Sports Med . 2007 Jul;26(3):311-9. doi: 10.1016/j.csm.2007.04.011.
[18] The Effects of a Mindfulness Meditation Program on Quality of Life in Cancer Outpatients: An Exploratory Study
Yu-Yun Chang, MS,1,2 Li-Yu Wang, MS,3 Chia-Yu Liu, MD,1,3 Tsai-Ju Chien, MD,1,3 I-Ju Chen, MD,1,3 and Chung-Hua Hsu, MD, PhD1,3,4 Integr Cancer Ther. 2018 Jun; 17(2): 363–370. Published online 2017 Feb 1. doi: 10.1177/1534735417693359
Autres sources :
( World health organisation ): https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cancer.
https://www.doctissimo.fr/html/nutrition/vitamines_mineraux/zinc.htm.
https://www.doctissimo.fr/html/nutrition/vitamines_mineraux/vitamine_c.htm.

Auteurs :


 

DR. Ben Rejeb Charfeddine

MD , Nutritionist, Naturopathe, Fondateur Ecole Panafricaine de Naturopathie Holistique Integrative (EPN).

Chibani Salim

Chercheur en biologie moléculaire et cellulaire

Ecole Panafricaine de Naturopathie Holistique Integrative (EPN).

A propos de DR BEN REJEB C 124 Articles
Gynécologue obstétricien , Nutritionniste, ,Naturopathe,Directeur de l’academie des sciences, Fondateur de l’école Panafricaine de Naturopathie, de Netschool1 , de UNIVERSIALIS , cofondateur EVE Fertility Center