Objectif : Mettre l’accent sur le rôle des plantes médicinales dans le traitement des pathologies articulaires.

Sommaire : 

1- C’est quoi le rhumatisme et la polyarthrite rhumatoïde :

Les maladies articulaires, polyarthrite rhumatoïde, l’arthrose, l’ostéoporose, les troubles de la colonne vertébrale, les lombalgies et les traumatismes graves font partie des 150 pathologies de l’appareil locomoteur qui touchent des millions de personnes dans le monde. Le rhumatisme est une pathologie qui se caractérise par une atteinte des articulations, il englobe plusieurs pathologies de l’appareil locomoteur. (l’arthrose, l’arthrite, la polyarthrite rhumatoïde, l’ostéoporose, etc.). L’inflammation joue un rôle crucial dans la physiopathologie de ces maladies. L’arthrite inflammatoire est caractérisée par une infiltration de cellules immunitaires telles que les macrophages, les lymphocytes et les granulocytes de la circulation sanguine vers la membrane synoviale (l’espace entre le cartilage et l’os). Cette infiltration est associée  à une hyperplasie des fibroblastes synoviaux. Dans certains cas, des lésions du cartilage et d’os peuvent provoquer une destruction articulaire.  Les cellules immunitaires produisent une quantité importante de cytokines inflammatoires. L’auto-immunité joue aussi un rôle important dans la physiopathologie du rhumatisme, les plasmocytes fabriquent des anticorps qui vont attaquer les tissus articulaires (cartilage, tendons et os) ce qui aggrave généralement le problème. Plusieurs facteurs complexes peuvent entrer en cause : des facteurs génétiques (polymorphismes de nombreux gènes tels HLA-DRB1, PTPN22, STAT4…), des facteurs épigénétiques, tabagisme, hyperperméabilité intestinale, dysbiose intestinale, une diète alimentaire riche en composée inflammatoires (Gluten, acides gras trans, résidus toxiques de pesticides). La polyarthrite rhumatoïde est un exemple de maladies auto-immunes.

Selon une revue récente publiée dans le journal de Annals of medicine, La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une inflammation systémique chronique qui affecte 0,5 à 1 % des Adultes américains, environ 1,5 million de personnes [1].  Sa prévalence augmente avec l’âge avec une incidence maximale qui se situe entre 50 et 60 ans surtout chez les femmes des pays développés. Les formes sévères (approximativement 20%) entraînent rapidement (en 2 à 5 ans) des destructions articulaires responsables d’un handicap fonctionnel souvent majeur. Ces pathologies invalidantes sont douloureuses pour le patient, le rendent incapable de travailler et de profiter pleinement de la vie et représentent une charge financière pour la société et les pays [2]. Bien que la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde (PR) a beaucoup évolué au cours de ces dernières années, plusieurs patients sont pris en charge à un stade tardif de leur maladie. Le traitement médicamenteux usuel essentiellement les Antiinflammatoires stéroïdiens et non stéroïdiens peuvent avoir des effets secondaires intolérables, laissant la place à d’autres options thérapeutiques plus naturelles.

Les composantes essentielles dans la physiopathologie de ces maladies sont l’inflammation et la douleur.

Les plantes médicinales peuvent améliorer le rhumatisme articulaire en agissant en profondeur sur la physiopathologie par plusieurs mécanismes :

• En exerçant un effet anti-inflammatoire au niveau articulaire (interleukine 10, TNF alpha, NFKB, Cyclooxygénase 1 et 2).
• En exerçant un effet analgésique sur la douleur.
• En stimulant la synthèse de collagène indispensable pour le maintien de l’intégrité du cartilage.
• Les plantes riches en vitamine C peuvent augmenter l’hydratation du cartilage ce qui limite sa destruction.
• Par l’inhibition des métalloprotéinases et des élastases responsables de la dégradation des tissus conjonctifs.
• En exerçant un effet diurétique qui aide à éliminer les déchets organiques (urée, acide urique).

3- Les plantes Antirhumatismales documentés dans la littérature :

3-1. L’harpagophytum :  (harpagphytum procumbuns) :

L’harpagophytum (appelé aussi griffe de diable) est une plante médicinale qui appartient à la famille des Pedaliaceae qui a montré le plus d’efficacité dans le traitement des douleurs liées à l’arthrose, et notamment en cas de crise aiguë. En France, des recherches menées ont montré, en 1992, que l’harpagophytum possède des propriétés anti-inflammatoires.

Les rhizomes de la plante contiennent des substances actifs nommés, les harpagosides qui réduisent le niveau des cytokines, les harpagosides sont anti-inflammatoires. Elles diminuent les douleurs et inhibent les enzymes qui favorisent la destruction de cartilage (comme les métalloprotéinases et les élastases). 

D’après une étude clinique publiée dans le journal de phytotherapy research et qui porte sur des patients atteints d’arthrose, le traitement par l’extrait aqueux d’harpagophytum (50 mg harpagosides) Après une cure de deux mois, diminue les scores de douleurs d’ostéo arthrose de 22 pourcent et les scores de raideurs de 23 pourcent. En plus, 45 pourcent des patients ont présenté une amélioration des douleurs lors de la palpation et 35 pour cent une amélioration dans la mobilité articulaire [3].

Selon une autre étude publiée dans le journal de joint pain spine en 2000, l’Harpagophytum possède une efficacité analgésique et anti-inflammatoire similaire à un médicament de référence (diacéréine) dans le traitement de l’arthrose du genou [4].

3-2. Le cassis :  (RIBES NIGRUM) 

Le cassis est un arbuste qui appartient à la famille des grossulariacées. Les baies sont   riches en flavonoïdes et en vitamine C. Ces deux molécules agissent en synergie pour réduire l’inflammation ainsi que la douleur articulaire, surtout si ces dernières sont situées aux genoux. Ses propriétés diurétiques aident dans l’élimination des toxines endogènes (acides uriques, créatinine) qui sont souvent liées à l’inflammation articulaire chez les patients souffrant de la goutte.

Les propriétés de cassis   :

Le cassis est un concentré de principes actifs : Flavonoïdes, tanins (feuilles et baies), prodelphinidines (feuilles), proanthocyanidines, pectine, vitamine C (baies), à activité :

• Anti-inflammatoire.
• Anti-oxydant connu pour son activité apaisante au niveau des articulations.
• Riche en calcium (60 mg pour 100 g) qui contribue aussi à la santé des os.
• Riche en fer et vitamine C (il contient deux fois plus de vitamine C que le kiwi et trois fois plus que l’orange).
• Il favorise l’élimination de l’acide urique. Il est donc conseillé pour soulager les rhumatismes, la goutte et l’arthrose.

Des études in vivo montrent que les métabolites de cassis ribes nigrum exercent leur effet anti-inflammatoire directement en modifiant les phénotypes des macrophages et en inhibant la production de facteurs inflammatoires [5].

Une étude clinique   publiée dans le journal de Rheumatology a montré que l’huile de graines de cassis (ribes nigrum) a diminué la raideur matinale et le taux de marqueurs inflammatoires IL-1 bêta and TNF-alpha chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde [6], cette propriété anti-inflammatoire est due essentiellement à la présence de l’acide gamma-linoléique et l’acide alpha linolénique [7].

3-3.  Arnica montana :

C’est une plante médicinale qui appartient à la famille des Asteraceae. Elle est utilisée traditionnellement pour soulager les traumatismes de l’appareil locomoteur, ainsi que l’inflammation des articulations. Les études in vivo chez les modèles animaux montrent qu’elle exerce des propriétés anti-inflammatoires. Elle réduit les niveaux de TNF-α, IL-1β, IL-6, and IL-12, ainsi que le taux des anticorps anti-collagène.

Les études cliniques chez les humains montrent des résultats prometteurs. Une étude clinique en double aveugle qui porte sur 204 patients atteints d’arthrose a comparé l’effet de l’application cutanée du gel d’Arnica montana (50 g teinture mère) à l’utilisation de l’ibuprofène. Les résultats ont montré que les 2 groupes traités par le gel à base d’arnica et le crème d’ibuprofène présentent des améliorations significatives et similaires dans la fonction et la douleur articulaire.  Les effets secondaires sont observés chez 6,1 pourcent des patients dans le groupe (ibuprofène) et 4.8 pour cent dans le groupe (Arnica) [8].

Une revue systémique récente publiée dans le journal de cochrane database a conclu que le gel à base d’arnica améliore les symptômes d’ostéoarthrite et il possède une efficacité semblable à celle des anti-inflammatoires non stéroïdiens [9].

3-4. Boswellia spp :

Le genre Boswellia regroupe une vingtaine d’espèces d’arbres ou d’arbustes de la famille des Burséracées originaires d’Afrique ou d’Asie, produisant une résine aromatique. La résine de plusieurs espèces est exploitée sous le nom d’encens ou oliban. En Inde, en Chine et en Afrique du Nord, on emploie la résine de boswellia depuis des millénaires. Les Égyptiens s’en servaient notamment pour l’embaumement et la résine est brulée traditionnellement dans les cérémonies spirituelles.

La résine de boswellia permet de soulager l’arthrose grâce à l’acide boswellique qui possède des propriétés anti-inflammatoires. Les études in vivo montrent que les principes actifs  de la  résine diminuent la production des enzymes qui dégradent le cartilage comme les MMP 3 ( les métalloprotéinases 3) et  les peptides d’adhésion (Intercellular Adhesion Molecule 1 (ICAM-1)[10]. 

Une étude clinique réalisée en double aveugle publiée dans International Journal of medical science a comparé l’effet d’un extrait de résine de boswellia serrata (AFLAPIN)  avec un anti-inflammatoire non stéroïdien sur l’inflammation , la mobilité  et la douleur des articulations chez 60 patients souffrant d’ostéoarthrite.

Les patients ont été subdivisés en 3 groupes . Le groupe 1  a  pris 100 mg de loxine , le groupe 2 a pris 100 mg d’extrait de boswellia ( AFLAPIN) . le groupe 3 a reçu un placébo . Les résultats ont montré que les 2 groupes traités  présentent des améliorations dans la douleur et la fonction des articulations. Les essais  in vitro montrent que l’extrait de Boswellia inhibe la production des cytokines inflammatoires et la MMP 9 [11].

5  études cliniques randomisées ont été résumés dans une Revue systémique publiée dans cochrane database et qui a montré que le traitement par 100 mg d’extrait de résine de boswellia pendant 90 jours   améliore d’une manière significative les scores de douleurs ainsi que l’inflammation chez les patients atteints d’ostéo-arthrite. Toutefois, il n’y a pas d’effet significatif sur la structure de l’articulation  ou sur la dégradation du cartilage [12].

Une autre étude clinique publiée dans le journal de Molecular medicine a montré que l’utilisation d’une formule combinant le curcuma longa et la boswellia serrata (500 mg) par jour améliore les scores des symptômes associés à l’ostéoarthrose  et possède une efficacité supérieure à celle du médicament celecoxib (un inhibiteur de cyclo oxygénase 1) [13].

3-5. Curcuma longa  :

Le curcuma est une plante médicinale culinaire qui appartient à la famille des  Zingiberaceae. Le composé actif des rhizomes , la curcumine( qui donne au curcuma la couleur jaune )  possède une activité anti-inflammatoire et anti-oxydante très puissante. C’est pourquoi qu’il est utilisé traditionnellement en médecine ayurvédique pour  soulager les pathologies articulaires comme l’arthrose.  Les études chez modèles animaux montrent que le curcuma inhibe l’inflammation des articulations en réduisant l’activation de la NFKB , les chemokines et les cyclooxygénases [14].

Une étude clinique randomisée a montré que la prise de 1500 mg de  curcuminoides  en synergie avec (15 mg/jour de pipérine)  améliore les paramètres de stress oxydatif en réduisant la peroxydation lipidique et en augmentant les taux sérique de glutathion et de  superoxyde dismutase chez 40 patients souffrant d’ostéoarthrite. Ces effets sont bénéfiques et ils ralentissent  l’évolution de la maladie [15].

Un méta analyse récente publié dans le journal de  Medicinal food    et qui résume plusieurs études cliniques randomisées a montré que l’usage de  curcuma (1000 mg de curcumine par jour ) constitue une approche thérapeutique efficace contre les symptômes d’arthrose  cependant les auteurs ont mentionné qu’il faut plus d’études à grande échelle pour confirmer cet effet [16].

3-6 . La reine de prés (Filipendula ulmaria)

La reine de prés (Filipendula ulmaria) est une plante médicinale originaire d’Europe  qui appartient à la famille des Rosaceae. Les feuilles contiennent  plusieurs principes actifs à effet thérapeutique : les ellagitanins connus sous le nom de rugosines, les flavonoïdes, y compris le kaempférol et la quercétine. Elle contient une proportion de l’acide salicylique à action analgésique connue [17]. 

Elle est utilisée traditionnellement pour traiter les maladies inflammatoires y compris l’arthrose. 

Les études in vitro et in vivo  confirment son effet anti-inflammatoire par l’inhibition de la production des cyclooxygénases 1 et 2, des doses de 100 à 200 mg / kg de poids corporel  inhibe la formation des cytokines inflammatoires dans l’œdème de rats induit par la carraghénane [18]. 

L’efficacité de cette plante pour le traitement de l’arthrose et de polyarthrite rhumatoïde chez les humains  nécessite plus de preuves cliniques.

3-7. Le saule  ( salix alba ):

Le saule est un arbre  qui appartient à la famille des Salicaceae , son  usage est connu depuis le temps des romains en Moyen Âge. Son écorce contient une molécule analgésique et anti-inflammatoire puissante : la salicyline qui est convertie dans le corps en   acide salicylique. Les feuilles sont riches en flavonoïdes à action antioxydante.

Les études in vitro ont montré que l’extrait de l’écorce de saule est capable de diminuer la production des cytokines TNF alpha et le médiateur NFKB et les enzymes (cyclo oxygénase) par les monocytes.

Une étude clinique randomisée publiée dans le journal de phytothérapie research a exploré l’effet de l’extrait de saule blanc (salix alba)  sur 78 patients souffrant d’ostéo arthrose. Les patients  ont été subdivisés en 2 groupes égaux. Un groupe traité par l’extrait de l’écorce de saule et un groupe témoin  qui a reçu un placébo. Les résultats ont montré  que le traitement par l’extrait de saule exerce un effet analgésique plus significatif que le placébo[19], cependant plus d’études cliniques à grande échelle  doivent  être mises en place  pour confirmer l’effet de l’écorce de saule sur la dégénérescence articulaire du cartilage et sur la fonction et la mobilité articulaire.

3-8. La prêle : (Equisetum arvense) 

La prêle est une plante médicinale  qui appartient à la famille des  Equisetaceae et au groupe de ptéridophytes. 

Elle est utilisée depuis longtemps dans la pharmacopée traditionnelle européenne pour traiter les maladies inflammatoires. Les feuilles séchées sont utilisées en phytothérapie et sont considérées comme reminéralisantes, car elles sont  riches en calcium, en potassium et en silice.

Elle possède également des propriétés anti-inflammatoires et diurétiques qui  sont confirmés par les études in vivo et in vitro. L’acide kynurénique en particulier possède une action analgésique et antiproliférative des synoviocytes [20]. L’extrait d’une espèce voisine Equisetum giganteum  exerce une activité anti-inflammatoire en inhibant la prolifération et la migration des lymphocytes B et T [21].  

Une seule étude clinique a démontré que le traitement par  l’extrait de prêle  diminue d’une manière significative la production de TNF alpha et l’interleukine 10  chez 60 patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde [22].

Plus d’études cliniques à grande échelle doivent être mises en place pour confirmer l’utilisation de cette plante comme une thérapie ciblée pour les maladies articulaires.

3-9 . La consoude officinale (Symphytum officinalis)

La consoude est une plante médicinale qui appartient à la famille des Boraginaceae. Son usage thérapeutique traditionnel est connu depuis longtemps. Elle possède des propriétés cicatrisantes de la peau, elle est utilisée aussi pour les entorses et les fractures grâce à ces propriétés anti-inflammatoire et régénératrice. Les parties utilisées en phytothérapie sont les parties aériennes et les racines. Parmi les principes actifs contenus de cette plante, on peut citer l’allantoïne qui possède des propriétés anti-inflammatoire et stimulatrice de la  régénération des tissus conjonctifs  des articulations  et des os. Selon une revue publiée dans le journal de molecules, les acides phénoliques (par exemple, les acides rosmarinique, p-hydroxybenzoïque, caféique, chlorogénique et p-coumarique), possèdent une  activité  antioxydante  remarquable et stimulatrice  des  fibroblastes de la peau [23]. 

Une étude clinique publiée dans le journal de Osteoarthritis and cartilage a exploré l’effet de cette plante  sur les symptômes de  l’ostéo arthrose de genou. Les résultats ont montré que l’application cutanée de camphre avec l’extrait de consoude  diminue d’une manière significative la douleur  (mesuré par VAS visual analogue scale), les scores dégradation du cartilage et l’inflammation (l’interleukine 2 et la COX) chez 133 patients âgés entre 50 et 80 ans et atteint d’ostéo-arthrose de genou [24]. 

Remarque :Cette plante contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques toxiques pour le foie à haute dose. Il faut toujours l’utiliser avec précaution  en respectant la posologie et sous la surveillance d’un professionnel de santé.

3-10 . Le gingembre (Zingiber officinale)

Le gingembre est une plante vivace tropicale herbacée d’environ 0,90 m de haut  qui appartient à la famille des Zingiberaceae  . Le rhizome est riche en principes actifs à effet thérapeutique : gingerols, shogaol,et  paradols qui possèdent une activité anti-inflammatoires et antioxydante protègant  contre les radicaux libres et le cancer [25]. 

Une étude clinique randomisée publiée dans le journal de complementary and integrative Medicine et qui porte sur 120 patients atteint d’ostéo-arthrose  a examiné l’effet de la prise de 500 mg de poudre de  gingembre frais sur les marqueurs inflammatoires. Les résultats ont montré que le traitement a réduit d’une manière significative les taux sérique de  la protéine c réactive  et d’oxyde nitrique. Les chercheurs ont conclu que le gingembre peut être utilisé comme complément alimentaire anti-inflammatoire chez les patients souffrant d’ostéo-arthrose [26].  

Bien que les plantes médicinales peuvent soulager les symptômes des maladies articulaires. Il faut plus que jamais adresser la cause de ces problèmes en profondeur d’une manière intégrative par des mesures nutritionnelles et hygiéniques.

4- Autres mesures hygiéniques bénéfiques pour les douleurs articulaires :

• Adoptez un régime alimentaire sain comme le régime méditerranéen ou paléolithique.
• Consommez le bouillon d’os riche en collagène bénéfique pour le maintien de la structure du cartilage. 
• Profitez de soleil 30 minutes par jour pour optimiser vos apports en vitamine D.
• Consommez les aliments riches en vitamine C : acérola, kiwi, citron, orange.
• Consommez les aliments anti-inflammatoires riches en oméga 3 : huile d’olive, sardines, saumons, graines de chia, graine de lin.
• Adoptez un programme de renforcement musculaire associé aux étirements pendant les jours de repos. 
• Profitez d’un sommeil récupérateur de 8 heures par nuit. 
• Adoptez une attitude mentale positive et respirer amplement en plein air.

Références :

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Auteurs

 

DR. Ben Rejeb Charfeddine

MD , Nutritionist, Naturopathe, Fondateur Ecole Panafricaine de Naturopathie Holistique Integrative (EPN).

Chibani Salim

Chercheur en biologie moléculaire et cellulaire

Ecole Panafricaine de Naturopathie Holistique Integrative (EPN).